Christophe Dallennes, poète de l’imaginaire châlonnais
D’UN REGARD EMPRUNTÉ À LA POÉSIE DE LA NUIT, CHRISTOPHE DALLENNES PARTAGE AVEC DÉLICATESSE SON MONDE PHOTOGRAPHIQUE, À L’ABRI DES FEUX DE LA NOTORIÉTÉ.
Christophe, natif de Châlons, trouve son havre et son inspiration dans les rues sereines de sa ville natale. Photographe amateur depuis un quart de siècle, il a acquis son premier appareil avec fascination et dévouement pour une pratique qui transcende un simple hobbie. Son univers est celui de la nuit, où il traque la lumière pour révéler des facettes invisibles à l’œil diurne.
La nuit pour Christophe est un espace de calme, où il peut s’évader des défis de la santé qui ont jalonné sa vie – depuis son premier infarctus à l’enfance jusqu’à un réveil miraculeux après plusieurs semaines de coma. Ces épreuves n’ont fait que renforcer sa passion pour la photographie nocturne qui est à la fois thérapie et joie pure.
S’équipant de son appareil photo et de son vélo, Christophe est une figure reconnue dans les rues de Châlons, mais aussi un visiteur régulier de la capitale, où il saisit l’essence de la vie parisienne. Apprécié par les Châlonnais, il jouit d’une notoriété douce et bienveillante.
Son talent suscite l’engouement et, après des années de sollicitations, un livre de ses photographies prend forme, magnifié par les textes de Sophie Daniele et la mise en page de Christiane Lagraulet. Cependant, au cœur de Christophe brûle la flamme de l’art pour l’art ; c’est le processus créatif qui l’anime, non la quête de la gloire.
Toujours discret et généreux, il envisage de dédier l’intégralité des bénéfices de son livre à une œuvre caritative locale. Malgré son talent, les expositions et les projecteurs lui importent peu ; ce qu’il aime, c’est l’opportunité de capturer des instants éphémères et de les partager avec ceux qui n’ont pas la chance de les voir.
L’apogée de son année reste la Foire de Châlons, où il se plonge dans le vif plaisir des jeux de scène et de lumières, son cadeau photographique personnel à la ville qu’il aime tant.
